RECUEIL | Eddie Fr Photography

Ne pas se sentir vieillir

Mais ralentir et se sentir mûrir

Sans souhaiter mourir

Mais lui sourire

Accepter ses tourments

Dans cette quête d'alignement

En prolongeant ces instants

Et faire de ces aboutissements

Un amour grandissant

Car il y a encore tant

À donner à cet enfant

Quand la musique vous prend

Quand la musique vous tord

et à travers elle, j'erre

Naguère influencé par ses multiples genres

modes, codes et barrières

De ces dogmes, les dépasser

Car épris et submergé

dans la plus grande simplicité

et la solitude la plus extrême

Elle révèle vos racines, vos gènes

Nul besoin de note ou autre

Car elle est vôtre

Sans un mot elle guérit vos maux

Par sa vibration

Au plus profond

Elle traverse les âges

et transmet son message

Tenter de comprendre cette sensation étrange d’être vidé et overdosé.

Vidé de cette substance qui m'inspire, de cette énergie jamais inassouvie, de cette audace.

Overdose de cette course effrénée d'être dans l'action. De fuite et finalement de souffrance de ne pas être à l’écoute.

Cette sensation effrayante d’être arrivé au bout et de se dire, « Bon et maintenant ? ».

De par les réseaux sociaux, ne pas trouver sa place, noyé dans tout ce flux d'images remplacées les unes par les autres à la vitesse de l’éclair, l'art de tromper avec l'intelligence artificielle et ce sentiment de devoir se prostituer pour avoir un minimum de reconnaissance. Quelle place finalement pour un photographe et qu'est-ce qu'un photographe ? À mes yeux, plus rien n'a de sens.

Puis enfin arrivent nos retrouvailles, connivence, partage artistique.

Révélation corporelle, expression expérimentale, se mettre à nu.

Début d'une délivrance, comme si ça avait toujours été présent au fond, là. Voilée par tellement d'influences extérieures.

Me permettant encore d'élargir mon angle de vision et d'ouvrir le champ de mes pensées, me nourrir de ce besoin de poésie.

La clé est là !

Pouvoir faire remonter, libérer et mettre en lumière la traduction de mon langage corporel.

Le bon moment

De laisser parler

Ses tourments

Se laisser caresser

Par le vent

Sur un corps si différent

Par le mouvement

Dans ses éléments

Ne plus refouler

S’autoriser

Ondulation du corps

S’imprégnant du décor

Mes courbes, des vagues

Me libérer ainsi de toutes pensées

Mon esprit divague

Je laisse aller

Se faire guider

De là, laisser naître

Ce qui doit être

Me faisant une joie de cette saison

Portée à l'unisson

Me confronter au froid mordant

Sensation que j'aime tant

Trépignant d'envie de laisser ce ciel bleu

Rendant la plupart des gens heureux

Le chaleur n'est pas là à mes yeux

Me croyant en manque d’énergie

Plus assez de vie

Se faire envahir par son ego

Puis remettre tout à zéro

Accepter de ne pas pouvoir

Puis reprendre espoir

Comprendre cet amour inconditionnel

Accepter le silence de ses appels

Impossible à présent de lui en donner

L'amour passe par le respect

On se connaît

Encore de beaux sommets

Le cœur léger

Accepter ces moments

Les respecter

Ne plus être dans le tourment

Rester dans le mouvement

Il y'a des moments de douleurs

Il y'a des moments de douceurs

Toutes ces couleurs

Vous réchauffent le cœur

Pour le plus grand bonheur

De leur faire honneur

Nulle question ici de morale
Juste se contenter des faits quoi qu'on en dise
Que l'on retrouve dans chaque être
Similaire à cette nature qui s'écoule et alimente
Où le temps n'a plus d'importance ni d’échelle
Comparable à une fractale
Par l'infiniment minuscule ou gigantesque
De manière la plus simple ou la plus complexe
Paisible et parfois tourmentée
Dans un respect immuable
Avec un certain sens de la gravité
Mais rien de grave
Car malgré les obstacles
Tendre ou douloureux
Cela fait partie du chemin de vie
Quoi qu'il en soit le temps s'écoule
Alimentant notre âme et notre corps
Faisant grandir la goutte d'eau en océan

Posé là comme un parchemin ouvert juste pour moi
Révélant ces reflets ocres d'une beauté enivrante
Mais qu'est ce donc ?
Des éclaboussures de sang, mère nature nous montrant sa souffrance ?
Je reste là en équilibre au flanc de cette cascade
Figeant ce moment unique et symbolique
Pourtant non loin des passants mais invisible à leurs yeux
Un message que je voulais retranscrire et transmettre
Alors ouvrez les yeux sur cette nature et respectez la

De ces lieux

Où naissent les cieux

Se tournent mes yeux

Vers ces monts dont la contemplation

N'a de comparaison

Que la magnificence

Lorsqu'elle a repris tout ses sens

Libérant alors tous les tourments

Qui à présent, enveloppant

Mon cœur d'une chaleur

Embrasant et embrassant

Attisée par le vent

De cet amour

Sans détour

Être figue ou raisin

A en perdre la raison

Sans colère

La frontière n'est jamais bien loin

Elle, avec ses deux cotés

Et aussi de cette histoire

Que nous devrions écouter

Pour comprendre

Qu'en prenant de la hauteur

Le bonheur n'a pas de frontière

De par méconnaissance chercher l’abri

Vouloir se rassurer

Respirer en harmonie

Laisser remonter nos instincts

Vous savez ces lointains souvenirs

Se réapproprier la notion de danger

Pour enfin se laisser envahir, apprivoiser

Toujours ce besoin incessant

D’être subjugué et se laisser envelopper

Par ces innombrables sommets

Et toutes ces demeures gravies

De toutes ces ascensions

Elles nourrissent mon âme

Et font grandir mon esprit

En ces temps où le toucher a perdu tout son sens

L'être par la grâce de la lumière divine

Pour ne plus exister en individu séparé

Et enfin retrouver l'unicité et l'amour

21h12, synchronicité de l’univers terrestre avec celui des anges

Il est l'heure à présent

S'être libéré de son église
Et continuer son initiation
Cheminant sur ce terrain escarpé
Dans la pénombre et le silence
Choix délibéré
Les ténèbres ne m'affectent pas
Bien au contraire je les laisse m'envahir
Qui apprivoise qui ?
Puis enfin la récompense, la gratification
Tout est là !
Les difficultés ne l'ont rendue que meilleure
Sortir de ce clair obscur
Mais pas sans une certaine mélancolie
Étrange !
Reprendre ses esprits, puis
Se laisser envelopper par cette chaleur
Celle des rayons, vive lumière
Permet d'embrasser et de découvrir pleinement la naissance du monde
Et de savourer le contraste de cette dualité universelle

De tout temps l'Homme a soif
Une soif qui n'a
et ne sera jamais assouvie
Car à toujours vouloir avoir
Et être dans cette quête perpétuelle
D'une vie éternelle et de suprématie
Le temps coule et s'écoule
Et avec elle la relativité du temps
Et ses multiples dimensions
Entraînant avec lui
Le syndrome de l’enfant sage
Se perdre dans la notion du temps
Et s'incliner devant tant de vérité
Que la loi de Fraisse

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Croiser son regard
Y voir la mort du passé
Sortir de ses croyances populaires
En finir avec les augures, les poncifs
Que l'on porte sur son environnement
Sur son entourage
Voir au delà des apparences
Et enfin voir l'unique en chaque être
Pour enfin devenir libre de tous courants de pensée
Pour s’élever
Transmutant la mort en vie nouvelle
Métamorphose de la "Déesse mère"

De ces petits cailloux blancs
Déposés sur le chemin de vie, tels des signes
D'ouvrir son cœur, permet de les accueillir
D'arrêter l'errance
De ces instants, l'âme s'entrouve et s'ouvre
De la naissance vient la renaissance
D'une vie qui a pu être amère
Dont la coque recouvre l'âme
De cette libération permet son développement
De la disparition des pensées figées, des dogmes
De ce soulagement, la métamorphose

D'une certaine harmonie
Ressort la douceur, la chaleur du bois
Rester aux abois de tout ce qui peut nourrir
Et faire grandir
Le tout transporté par ces stries
Qui nourrissant, d'un subtil mélange
Chagrins et bonheurs
Laissant naissance à un être unique
D’où surviennent jour après jour
Les cernes de la maturité
De par la froideur et la dureté du fer
De par le tranchant de la larme
Dévoilant jusqu'au cœur
Ses maux et son flux de vitalité
Dont je bois ce qui s'en écoule
Cette affaire me régénère
Résilience en pleine conscience

Lorsque la brume s'anime
Dans sa mouvance, et dans ses ondes,
Comme une danse de séduction
Elle me transporte, et me berce...
Elle, sait m'apaiser.
Je ressens cette attirance
Dans ce jeu de cache-cache
Où elle révèle, puis dissimule, avec sa douce et chaude lumière complice,
Des formes, des couleurs fantomatiques
Par cette alternance de chaud et froid, ma peau vibre
Il va pourtant me falloir partir...

Quant la vision sur le monde change, celui que l'on porte sur soi reste singulier.

Quant plusieurs perspectives s'offrent à vous. Point de fuite !